RESUME EXECUTIF
Contexte et justification
Le Gouvernement de la RDC a obtenu de son partenaire technique et financier, la Banque mondiale, un financement de l’ordre de 150 Millions de dollars américains (150 Millions $ U.S) dont 75 Millions de $ U.S de don et 75 Millions de $ U.S de crédit pour la mise en oeuvre de la phase IV du Projet Régional de Renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique Centrale (REDISSE IV) P167817.
Pour s’assurer une bonne mise en oeuvre du REDISSE IV, le Gouvernement a confié au ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention la coordination du Projet à travers l’Unité de Gestion du Programme de Développement du Système de Santé (UG-PDSS) qui a comme ancrage institutionnel le Secrétariat Général du dit Ministère.
Il faut noter que le REDISSE IV est un projet régional impliquant la République Démocratique du Congo, la République du Congo, la République du Tchad, la République d’Angola et la République Centrafricaine et qu’aux missions classiques du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le renforcement des systèmes de surveillance des maladies constitue l’une des priorités du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS), cadre de référence de la politique sanitaire de la RDC.
L’Objectif de développement du projet est de : Renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales de surveillance collaborative des maladies et de préparation aux épidémies dans la région de la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) ; et Fournir une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou d’urgence admissible.
Pour atteindre cet objectif, REDISSE IV est mis en oeuvre à travers quatre (4) composantes qui sont :
1. Renforcement des capacités de la surveillance et de laboratoire pour une détection rapide des épidémies
2. Amélioration des capacités de planification et de gestion des urgences pour réagir rapidement en cas d’épidémies.
3. Développement des ressources humaines en santé publique.
4. Renforcement des Capacités Institutionnelles, Gestion, Coordination et plaidoyer.
Par la nature, les caractéristiques et l’envergure des activités envisagées dans le cadre de sa mise en oeuvre, le Projet REDISSE IV est potentiellement associé à des risques et impacts environnementaux et sociaux jugés substantiels. C’est pourquoi il est classé « projet à risque substantiel » selon les critères de classification environnementale et sociale du nouveau Cadre Environnemental et Social (CES) de la Banque mondiale.
Dans le cadre du projet REDISSE IV en République Démocratique du Congo (RDC), il est prévu des travaux de construction des Laboratoires de Santé Publique de Mbuji-Mayi, Kananga et Mbandaka. Il sied de signaler que la présente EIES ne concerne que la ville de Mbandaka.
Conformément aux normes et exigences de la Banque mondiale et des lois nationales, une évaluation environnementale et sociale préalable (screening environnemental et social) permettant de définir le niveau des risques et impacts environnementaux et sociaux qui y sont liés et les outils de sauvegarde à déployer pour maitriser les risques a été réalisé. Cette évaluation environnementale et sociale préalable (screening environnemental et social) a établi la nécessité d’élaborer pour ces 3 laboratoires des Etudes d’impact Environnemental et Social (EIES) tel que recommandé par la loi N°11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux à la protection de l’environnement en son article 21. C’est dans ce cadre qu’il avait été prévu de recruter une firme agréée par le Ministère de l’Environnement et Développement Durable ayant pour mandat principal l’élaboration de ces Etudes d’impact Environnemental et Social.